enna saplum

Figé dans un temps qui n'appartient à personne il attendait la joue froide - aussi froide que la sienne - qui le consolerait.

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Choisirai son visage. Au dernier moment. Choisirai ses fêlures et me livrerai. Au dernier moment.

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Figée au matin vrombissant - pourrait sortir - devrait mais le cœur a le rythme des pierres

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ni au ciel - ni sur terre semelles essoufflées sur le fil des rêves - l'engagement suspendu

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un long sommeil - très long et l'œil qui reste ouvert sous la feuille faut-il encore attendre ?

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la lumière devient neutre lorsque le jour se fait les dents chacun ses friandises murmure le temps

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comme on conait son sein - on abhorre son lait -

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